Savoir attendre, c'est possible. Quand je suis en train de faire zazen et que j'ai une démangeaison sur le visage, je ne fais rien. En dehors de ce contexte, quand j'ai une démangeaison sur le visage, je me frotte avec une main. Si je me gratte je suis soulagé, je suis intervenu, j'ai fait quelque chose mais ça ne marche pas. Pendant le zazen si je ne me gratte pas, quelques secondes après il n'y a plus de démangeaison. Tout le monde te le dira. Tu peux en faire toi-même l'expérience immédiatement. Ne rien faire et le problème disparaît de lui-même, ou au pire la situation n'empire pas.
L'essentiel étant de ne pas déclencher la réaction en chaîne qui conduit à la violence. La violence, cette situation où l'on n'entend plus rien, ni soi même, ni l'autre, complètement fermé, citoyen d'un monde étriqué.
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je découvre avec plaisir votre blog
RépondreSupprimerJe sens bien en effet que l'essentiel est d'agir de telle manière d'éviter de déclencher des réactions de (ou qui conduisent) à la violence.
Mais ma pratique (je parle de la vie quotidienne en général, zazen inclus éventuellement) c'est aussi que si je me gratte et que je suis soulagé j'ai agi dans le courant de la vie et tout va très bien
(◠‿◠)
chaleureusement
frédéric